Le service du frère

Servant d’autel

Tu es un garçon ? Tu es une fille ? Jésus a besoin de ta présence pour Servir son eucharistie.

L’Église connaît aujourd’hui un véritable renouveau de la fonction des servants d’autel et servantes d’assemblée dans notre pays. Dans beaucoup de paroisses, on assiste à la création de groupes à l’initiative de parents, de prêtres ou de séminaristes. Actuellement, plus de trente mille enfants et adolescents se sont engagés dans ce service et trouvent ainsi leur place dans nos assemblées.

Ainsi, cette pastorale dépasse le seul service liturgique. Elle est un lieu de proposition et d’approfondissement de la foi chrétienne. Les jeunes y trouvent une formation liturgique, une certaine catéchèse, une expérience fraternelle de convivialité, de découverte et de vie en Église.

Servantes d’assemblée : devant pour servir

On les voit de plus en plus, accueillant les paroissiens à l’entrée de l’église le dimanche, vêtues de capes blanches. Les servantes d’assemblée, âgées de 7 à 13 ans, ont leur propre rôle à la messe au service de la liturgie, aux côtés des servants d’autel.

Elles ont des capes blanches, depuis les épaules jusqu’aux pieds. Elles ont généralement entre 7 et 13 ans et sont dénommées « servantes d’assemblée ». Leur rôle ? Se mettre au service de la liturgie, complémentaires des servants d’autel. Plusieurs tâches leur sont ainsi attribuées : accueillir les arrivants, feuilles de chant en main, introduire la liturgie de la parole par la procession du livre, ouvrir la procession des offrandes, faire la quête, porter la paix du Christ… Elles ont aussi leur place au premier rang des bancs de l’église. Leur rôle symbolise la participation active de l’assemblée dominicale à la messe : priant au premier rang, elles représentent l’assemblée qui s’offre et se présente au Seigneur. C’est l’image de l’Église en pèlerinage. Et cela dit bien sûr aussi quelque chose de la richesse de la différence des rôles des uns et des autres au sein de la liturgie : « La grâce propre du rôle de chacun est une vraie dynamique. Il y a un effet porteur quand les complémentarités s’exercent. On peut dire que les filles sont l’image de l’Église, épouse du Christ, et les garçons celle du Christ serviteur, tête du corps de l’Église. »

« Plus vivantes »

Au-delà du rôle et de ce qu’il représente au sein de la liturgie, c’est aussi la vie intérieure des enfants qui se développe par ce biais. C’est un engagement dans la vie chrétienne. Elles se réunissent régulièrement pour approfondir le sens de l’eucharistie et de leur service. Une formule que l’on retrouve dans d’autres paroisses, qui propose aux petites filles de se retrouver régulièrement pour approfondir le sens de la messe, de ses symboles et de ses gestes, et qui diverge selon les spécificités.